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Sessions ThématiquesSessions Thématiques Session 1: Plasticité et (mal)adaptation à l’échelle intra- et intergénérationnelle: L'acclimatation et la capacité d'adaptation à un environnement changeant sont des formes de réactivité environnementale résultant de la plasticité phénotypique, qui est définie comme la capacité d'un organisme à répondre à un facteur environnemental par un changement de forme, d'état, de mouvement ou de taux d'activité. La plasticité peut être caractérisée à différents niveaux d'organisation, du moléculaire au social. Elle peut être continue ou discontinue, réversible ou irréversible, et adaptative, mal-adaptative ou neutre.Elle peut être développementale lorsque l'environnement précoce, via son influence sur les marques épigénétiques, participe à la construction des phénotypes des adultes et influence leurs capacités adaptatives ainsi que, potentiellement, celle des générations suivantes. Cette session examine les différentes dimensions de la plasticité, leur rôle dans l'acclimatation et la (mal)adaptation des individus, sur une ou plusieurs générations, dans les environnements changeants. Mots clés: plasticité phénotypique et développementale, facteurs biotiques et abiotiques, acclimatation, effets individuels et parentaux. Session 2: Couplage d’échelles et d’approches: La réponse des animaux aux changements environnementaux peut être étudiée à travers plusieurs niveaux d'organisation biologique, des mécanismes moléculaires aux réponses phénotypiques de l'organisme entier, en incluant ses dimensions physiologiques et comportementales. La compréhension complète de ces réponses nécessite également de les examiner de l'individu à la population et à plusieurs échelles spatiales et temporelles, ce qui représente un défi majeur pour les chercheurs en écophysiologie animale. Ce couplage d’échelles repose en partie sur la combinaison d’approches d’observation in situ, d’expérimentation en laboratoire et de modélisation de systèmes biologiques complexes. Cette session mettra en lumière le couplage d’échelle et d’approches sous toutes ses formes et encouragera des communications utilisant des méthodologies intégrées. Mots clés: individu, sub-individu, communauté, population, expérimentation, modélisation, observation, échelles de temps et d’espace. Session 3: Physiologie comparée et évolutive: La physiologie comparée exploite la diversité des caractéristiques fonctionnelles de différentes espèces. Elle aborde les grandes fonctions physiologiques des animaux en relation avec leur environnement, à divers niveaux d’intégration, de l’organisme à la molécule. Elle est étroitement liée à la physiologie évolutive qui (i) caractérise les mécanismes évolutifs qui permettent l’émergence de nouvelles adaptations physiologiques et (ii) identifie les contraintes évolutives limitant le potentiel adaptatif des organismes. Cette session mettra en lumière des travaux de physiologie comparée et évolutive relèvant le défi de déterminer les détails des mécanismes physiologiques tout en acquérant des connaissances sur la signification évolutive ou adaptative d'un processus ou d'un trait physiologique. Mots clés: plasticité phénotypique, normes de réaction, approche comparative, phylogénie. Session 4: Ecophysiologie appliquée à la conservation : apport de l’écophysiologie comme outil diagnostique de l’érosion de la biodiversité: L’écophysiologie ou, plus spécifiquement, la physiologie de la conservation, occupe une place centrale pour comprendre les réponses des organismes, populations et écosystèmes aux contraintes récentes de l’environnement. Cette discipline évalue les impacts des facteurs responsables de l’érosion de la biodiversité (espèces invasives, pollution, réchauffement climatique, fragmentation, surexploitation). Elle fournit les liens mécanistiques des réponses physiologiques aux stress environnementaux et estime la capacité de survie des espèces, dans le but de mieux informer les stratégies de conservation. Cette discipline contribue ainsi à l’élaboration des politiques de conservation et restauration des espèces. Mots clés: biodiversité, invasions biologiques, écotoxicologie, habitat.
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